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 Eden vs Atlantes (journée 1) les RP

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Harley Quinn
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Harley Quinn


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MessageSujet: Eden vs Atlantes (journée 1) les RP   Eden vs Atlantes (journée 1) les RP I_icon_minitimeVen 16 Avr - 13:00

Les rp à la suite de ce message, ainsi que les posts des juges.
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Harley Quinn
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Harley Quinn


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MessageSujet: Re: Eden vs Atlantes (journée 1) les RP   Eden vs Atlantes (journée 1) les RP I_icon_minitimeMer 21 Avr - 16:36

Voila mon rp (c'est un brouillon encore, il sera amelioré, corrigé, modifié jusqu'à samedi). Pour tout comentaire go le topic des commentaires, remarques pour l'ameliorer etc... seront les bienvenues. bon j'avoue avoir eut du mal avec le theme (mais je ne pouvais pas choisir le mien), pas du tout mon genre le coté sf grande bataille, alors j'ai fait ce que j'ai put. Je suggere aux intervenants exterieur de me complimenter car il ne faut pas oublier que je serais juge de vos rp.

Thème : Bataille sur Ankor
Genre : libre
Registre : space opéra (oui, ce n'est pas un vrai registre, mais c'est sérieux ^^)
Forme : Prose
Contrainte : Doit mettre en scène les alliances des deux équipes qui s'affrontent (gnark gnark !)

Bel se tenait seul, debout, au milieu des morts. Depuis quatre jours déjà c'était tu le fracas du combat. Des centaines de corps morcelés, seuls vestiges de la bataille, venaient tacher de leurs sangs bruns la magnifique plaine d'Ankor. La guerre était née du cœur d'un homme, Jolan, Haut dignitaire Atlante, commandant de l'infanterie mécanisée. La guerre était née d'un rêve déchu, celui de milliers de créatures perdues dans les basses terres, à deux pas de l'eau, voulant habiter le ciel. Les disciples de l'Eden ne les observaient que d'un œil discret, sans véritable intérêt, et les rapports entre les deux peuples, sur la lointaine colonie d'Ankor, restèrent des années durant rares mais courtois. Fils d'un chérubin et d'une atlante, incapable par sa condition de virevolter dans le ciel, de partager la vie des nuages, Jolan, rongé par la jalousie en était venue venu à haïr ce qu'il admirait, terré dans le palais royal, vivant dans l'espoir exécrable du pourrissement des anges.
Le vent frais parcourait la plaine. Bel se souvient.
A six heure le premier cor avait sonné, les deux armées étaient face à face. D'un coté les forces Atlantes, 12 divisions d'infanterie en rangs serrés, 500 mètres derrière la compagnie des hommes-poissons exhalant une odeur pestilentielle. Des dizaines de tortues mécaniques étaient dispersées dans leurs rangs, tandis qu'à quelques kilomètres à l'arrière, les hippocampes abyssaux crachaient sur l'ennemi leurs glaires enflammés. Face aux hordes guerrières les pacifiques habitants de l'Eden et leur armée semi professionnelle, faisaient pale figure, quelques milliers de chérubins décochaient à grand peine leurs flèches empoisonnées, tandis que les jardiniers, reconvertis en soldats pour l'occasion tailladaient les armures adverses en prenant bien garde d'épargner les fleurs, seuls les poissonniers tiraient leur épingle du jeu. Le second cor sonna, alors que la bataille semblait perdue Cosette et ses Amazones prirent les assaillants à revers, broyant avec la même aisance le métal et la chair. Jolan voyant la bataille lui échapper, rongé par la haine et la colère ordonna a Oggys, maitre des hippocampes abyssaux de changer la plaine en mer de flamme. Bientôt alors que les atlantes se repliaient, Cosette et les amazones furent encerclées par le feu, vouées à une mort atroce. Pourtant tout n'était pas perdu, arrivés en retard suite à une intoxication aux fruits de mer, Fedman et le détachement des Manneken-pis maitrisèrent l'incendie. Poussant les siennes hors de flammes meurtrières, Cosette périt finalement, dans un ultime geste de courage.
Voilà quatre jours que l'on célébrait la victoire, Bel pensait a elle.

« Vingt-huit novembre deux mille neuf cent quarante-six,
Nous ne vieillirons pas ensemble. Voici le jour en trop: le temps déborde.
Mon amours si léger prend le poids d'un suplice. »
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Fedmahn Kassad

Fedmahn Kassad


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Age : 41
Localisation : Belgique

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MessageSujet: Re: Eden vs Atlantes (journée 1) les RP   Eden vs Atlantes (journée 1) les RP I_icon_minitimeVen 23 Avr - 16:58

Theme: 3e millenaire, la mort en tant que service publique
Genre:
Libre
Registre: Humour noir
Forme: Prose
Contrainte: devra
figurer dans le texte les mots ou expressions: "Mangue" "Charentaises"




Fedmahn Kassad était assis à un bureau, tapis bien en profondeur sous des centaines et des centaines de mètres de béton armé, de résines, de polymères, et de terre.

Bien au-dessus d'eux, la bataille faisait rage. Une bataille supplémentaire dans une guerre qui, contre toute attente, s'enlisait : si même l'un des deux camps prenait le dessus, de façon plus ou moins définitive, il serait indécent de le qualifier de vainqueur.

La projection holographique de l'intelligence artificielle Albedo tressautait, au gré des vibrations, ressac des millions de fois atténué, des armes tactiques qui s'acharnaient à frapper la surface, ou des gigantesques lasers orbitaux qui lacéraient la sol, à la recherche justement de bunkers tels que celui dans lequel ils se tenaient à présent.

Une sorte d'intimité lasse avait fini par s'instaurer entre le lieutenant colonel humain Fedmahn Kassad et le conseiller I.A. Albedo : celle qui ne peut naître qu'entre deux ennemis jurés qui, ayant traversé l'enfer pour s'entretuer, s'amusent, ironiques et délicieusement las à la fois, de n'y être malgré tout pas parvenus.
Cela expliquait leur présent entretien : la bataille actuelle, et peut-être même la guerre entière, était à ce point avancée qu'il ne pouvait plus en résulter la moindre modification stratégique, et bien qu'ils n'auraient, si l'occasion s'en présentait, pas la moindre hésitation à mutuellement se détruire, ils pouvaient s'apprécier en parfaits égaux que seuls les camps opposent.

- Fedmahn, t'a-t-on déjà parlé de ce que fut la période de la Grande Dépréciation ?
- Si ce fut le cas, je n'en ai gardé aucune souvenir...

Albedo s'interrompit une seconde ou deux : signe de traitement de l'information.

Fedmahn Kassad pouvait apprécier la possible portée de ces instants fugaces : en quelques secondes, l'I.A. pouvait commander plusieurs flottes de milliers de vaisseaux à une demi-galaxie de là, donnant à chaque I.A. indépendante, commandant chaque vaisseau, un ordre particulier, tout en établissant une prévision probabiliste pour le développement économique et militaire d'une région pour les vingt ans à venir et en récupérant les fichiers traitants du sujets dont ils allaient sans doute parler.

"Non, vraiment, un miracle que nous ayons trouvé in-extrémis quelques cabrioles technologiques pour nous éviter, et Dieu seul sait jusque quand, l'extermination la plus totale. ", pensa Fedmahn Kassad.

- La valeur des choses, tant pour nous, I.A., que pour vous humains, et au-delà des caprices aléatoires dont vous êtes beaucoup plus friands que nous, dépend principalement de sa propre disponibilité, ou de celle d'autres choses qui pour une foule de raisons, pourraient leur être qualifiées d'alternatives.
- Ce que j'aime chez toi, Albedo, c'est la clarté, limpide, de tes introductions : on devine tout de suite où tu veux en venir...
- Fedmahn, puisque je prends cette remarque ironique pour un grand compliment, surtout venant d'un homme tel que toi, je tiens à te remercier avant de poursuivre.
- Et bien, en guise de remerciement, tu pourrais retirer tes troupes de cette colonie ravagées. Et si tu voulais être vraiment adorable, tu pourrais carrément nous laisser les vaisseaux de guerre, avec leur armement complet, et rentrer sur le caillou stérile, qui paraît-il, te sert de planète mère, en navette. Voire même à la nage -Fedmahn esquissa dans l'air, du bout des doigts, un signe qui signifiait les guillemets. - : il paraît qu'en cette saison, le vide galactique est très vivifiant pour les androïdes et les synthétiques.

Albedo rendit son sourire à Fedmahn.

- Et bien, comme répondent souvent les humains, et de façon très affectueuse je le reconnais : touche-toi ! La Grande Dépréciation eu lieu alors que les humains, incapables encore de se lancer dans la conquête spatiale, devaient faire face à l'appauvrissement très avancé des ressources premières de tous types. Il est bien dommage que nous n'ayons pu profiter du spectacle qui devait être, ô combien, distrayant, de votre asphyxie, créée de vos propres avidité et bêtise. Comment dites-vous, encore ? Ah oui, voila : "Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. ".
- Et si à la place de tout cela, tu me racontais ta dernière séance de torture sur l'un de vos prisonniers ? Hormis le fait que ce serait une façon bien plus distrayante d'exprimer ta cruauté naturelle, cela aurait qui plus est, un rapport autrement plus direct avec notre situation actuelle...
- Oh, ne t'en fais pas, mon vieil, j'y viens, au lien qui unit cette sombre période à celle-ci même. La chose qui devint la moins rare, et qui donc vit sa valeur la plus dépréciée, fut la vie humaine : il importait bien peu que de mille personnes meurent lors d'un grand chantier, par exemple, ou que dix milles autres vies soient perdues lors d'une bataille pour un accès à l'eau, ou aux provisions. La viande la plus consommée en ce temps-là était humaine. La vie humaine, omniprésente, n'avait plus d'autre alternative que de se nourrir d'elle-même, sous toutes les acceptations du terme. Il y avait une expression à cette époque qui disait qu'une chose donnée n'avait "pas plus de valeur qu'une paire de charentaises en peau humaine".
- Non, je n'avais jamais entendu parler de cette époque.
- Oh, elle remonte à bien loin. A l'équivalent présent de ce que vous auriez appelé alors la "préhistoire". Peu d'humains ont connaissance de cette partie de votre propre histoire, et c'est bien normal : le cannibalisme n'est pas une chose dont on se vante, chez les formes de vie "matérielles".

Albedo singea avec un nouveau sourire le signe des guillemets...

- Mais les humains nous ont créé, nous dont le royaume est l'information, et dont votre histoire est une partie de notre propre expérience.

Fedmahn savait qu'il était peu probable que l'I.A. lui mente, tout autant pour la raison pragmatique qu'il n'y aurait aucun avantage décisif pour lui de le faire que parce que, contrairement à tout ce que l'on aurait pu croire, et prédire, les I.A.'s avait un sens très prononcé d'éthique, couplé à une suffisance certaine, qui les poussait à ne mentir qu'en dernier ressort à ce que la plupart d'entre eux ont de tout temps qualifié de "meatbags"...

- Aujourd'hui, la guerre qui nous oppose a pour enjeu la survie. Et plus elle perdurera, plus lourdes seront les pertes, et plus grande sera la rancune, donc plus forte sera la certitude que la défaite sera synonyme d'extermination.

Il marqua une pause, cherchant la façon la plus adéquate d'exprimer sa pensée.

- Aujourd'hui, nous sommes prêts à endurer les pires, et les plus longues souffrances, pour survivre. Alors qu'à l'époque, des millions et des millions d'individus acceptaient sereinement l'idée du suicide assisté, organisé par l'état comme un service public, sans que l'on sache vraiment qui de l'état ou de l'individu rendait ledit service, ou attendaient la mort dans la plus grande indifférence, pour la raison, qui semblait parfaitement valable en ce temps, et parfaitement acceptée alors, que justement, la vie entraînait beaucoup trop de souffrance.

Albedo rit brièvement.

- A qui sait rire de tout, mon vieil ami, il y a, crois-moi, de quoi rire jusqu'à la fin de temps...

A nouveau, le regard holographique s'abaissa.

- J'ai de bonnes nouvelles pour toi Fedmahn : vous avez gagné cette bataille, notre flotte se retire. Je doute d'ailleurs qu'elle pourra suffisamment s'éloigner de l'orbite de cette planète pour engager sa propulsion subspatiale avant d'être détruite par ses poursuivants. Tu as eu chaud au cul, Fedmahn : si cette planète était tombée, tu aurais été fait prisonnier. Et crois-moi, mes semblables t'auraient réservé un sort bien pire que la mort... A vrai dire, cela m'aurait ennuyé, et pour deux raisons : hormis le fait que je tiens à te tuer moi-même, à voir s'éteindre la lueur de la vie dans ton regard, avec qui d'autre pourrais-je avoir ces conversations si intéressantes ?

La hologramme s'éteignit. Fedmahn Kassad s'approcha des consoles. On dénombrait au moins un demi-million de morts, et de forts taux de radiations sur toute la surface...
Il alla vers une armoire et croqua une mangue, en pensant que ce n'était pas non plus ici qu'ils pourraient relancer l'agriculture, et que cela finirait par poser problème.
Il sourit à son tour : ces conversations lui auraient, à lui aussi, cruellement manqué. Peut-être plus que la vie elle-même...


Dernière édition par Fedmahn Kassad le Ven 23 Avr - 18:54, édité 1 fois
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Jolan San Naire




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MessageSujet: Re: Eden vs Atlantes (journée 1) les RP   Eden vs Atlantes (journée 1) les RP I_icon_minitimeVen 23 Avr - 18:27

Thème : Bataille sur Ankor
Genre : libre
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(oui, ce n'est pas un vrai registre, mais c'est sérieux ^^)
Forme :
Prose
Contrainte : Doit mettre en scène les alliances des deux
équipes qui s'affrontent (gnark gnark !)


L’histoire que je vais vous racontez date d’il y a de nombreuses années, l’histoire d’Ankor la grande.




La cité d’Ankor fut bâtie par les ancêtres des Atlantes, ceux qui étaient avant l’empire, la cité devint très vite des plus cosmopolites, par la présence dans son système solaire de plusieurs planètes minières très exploité. Au début de cette histoire, la cité était dirigée par le prince Katzieux, seigneurs des trois vallées, prince des hommes, un tyran sanguinaire se prenant pour un dieu. Il se revendiquait Atlante, et prétendais au trône de l’empire, en se disant descendant des premiers empereurs, la famille San Greäl. Il s’opposait a l’arrivé sur le trône de la jeune Isis de San Greäl, descendante direct des fondateurs de l’empire. Il trouva au sein de l’empire de nombreux soutien, car les seigneurs qui vivaient déjà depuis plus de trente années sous le règne de l’impératrice Agria, mère d’Isis, ne voulaient pas à nouveau d’une femme pour reine. L’empire Atlante se déchirait pour le pouvoir, devant choisir entre la cité des anciens, Ankor la Grande, et la cité des premiers empereurs, Atlantis la Belle.


A l’autre bout de l’univers, envoyé par l’impératrice Agria, une troupe d’ambassadeur rencontrais un empire probablement aussi ancien que l’empire Atlante, Eden, l’empire des dieux. Sous la direction de Nadora Eros, diplomate atlante et professeur de l’université d’Atlantis, ils avaient pour mission de réunir les connaissances de l’univers. Lors de la première rencontre Nadora Eros entendit parler de la Bibliothèque Sacrée des Edens. Il fit le soir même un bilan pour Atlantis, au vu du temps nécessaire pour la transmission, le déchiffrage, puis le retour des ordres, il prit quelques heures de sommeil. En se levant quatre heures plus tard, deux ordres étaient tombés, un premier signé Isis de San Greäl, un second au nom de Katzieux, héritier des San Greäl. Les deux ordres étant contradictoires, l’un prônant la paix et la diplomatie pour accédé a la bibliothèque, l’autre disant simplement qu’il devait récupérer un maximum de renseignement sur le peuple d’Eden, dans l’éventualité d’une guerre entre l’empire et ces derniers. Pendant plusieurs jours Nadora négocia avec l’impératrice Winona pour finalement accéder enfin à la bibliothèque.


Pendant ce temps Ankor fit scission avec l’empire Atlante d’Isis, se revendiquant comme les véritables héritiers, et fut rapidement rejoint par près du tiers des terres de l’empire qui se plaçais sous leur contrôle. Katzieux, après avoir prit connaissance du message de Nadora, envoya une flotte de combat pour pillé les terres d’Eden.


Nadora, lorsqu’il eu accès a la bibliothèque sacrée, y étudia pendant plusieurs jours, tant et si bien que, il n’entendit pas les rumeurs qui se propageait a travers tout le peuple Eden. Un soir, qu’il sortait pour faire son habituel bilan a destination d’Atlantis, il fut surpris, au milieu de son message, par un petit groupe de soldat Eden, qu’il accueilli avec sa bienveillance habituelle. Les soldats l’insultèrent, le frappèrent, Nadora, comprenant le danger, envoya un SOS vers Atlantis.


Lors de la réception du SOS, Atlantis tenta de reprendre contact avec Nadora, mais rien n’y fut. Plusieurs jours s’écoulèrent, et les planètes les plus extérieurs du territoire impérial, faisait état de siège et de pillage de la part d’Eden et d’Ankor. Isis convoqua le commandeur TroA, son premier conseiller.


« TroA, nous ne pouvons affronter un ennemi extérieur, tant que nous n’aurons pas mis à terre ce Katzieux, prends le commandement de la flotte, et assiège Ankor, si il faut la détruire pour vaincre Katzieux, qu’il
en soit ainsi ! »



TroA s’exécuta, il réuni les meilleurs pilotes abords du fleuron de la flotte Atlante, les treize Bombardier de classe Hmo, et les douze traqueurs de classe Zer, ainsi qu’un millier de chasseur lourd de classe Ext, et douze mille chasseurs légers de classe M.
Parmi les pilotes, on en releva un en particulier, Haldir, un jeune sous-officier né à Ankor qui, suite au bannissement par Katzieux de l’un de ses amis, avait fuis la cité avec plusieurs autres amis, entrainant une
suite d’événements dont il n’est pas sujet ici. Haldir étais épris de justice, et haïssait depuis de nombreux années le tyran d’Ankor. Il était un pilote de génie, a bord de son chasseur lourd de classe Ext, accompagné de son copilote Arkas, il avait déjà participé à plusieurs échauffourées avec les troupes renégats.


Dans le même temps, à Ankor, prévenu par leur espion, d’une frappe imminente, les défenses s’organisaient autour de la cité.


Et a l’autre bout de l’univers, les Edens armaient leurs vaisseaux pour frappé dans l’empire, sans mais se douté que celui-ci étais en proie a une guerre interne.


Sur Atlantis, la course a l’armement étais encore en cours, on recensait sur toutes les planètes impériales les flottes de combats disponibles, car finalement, TroA avait opté pour la force Brute, on arrive en nombre, on casse tout en vitesse, on rentre a la maison, et on passe a la suite.

Deux jours s’écoulèrent, Atlantis en haleine, observais le décollage de toute sa garnison pour Ankor, la cité se trouvait uniquement sous la défense impériale. Le voyage dura trois heures, après quoi la flottes d’Atlantis,
rejoints par les flottes de tous l’empire, stationnais au dessus d’Ankor la Grande, prêt a faire feu sur l’ordre de TroA. Mais, alors que TroA sommais le Tyran de se rendre, ils furent surpris par la sortie d’hyperespace d’une flotte supérieur en nombre, la flotte d’Eden. Ces derniers, persuadé que les Atlantes réunissaient leurs forces pour frappé leur empire, ne firent pas de sommation, abattant le vaisseau du conseiller TroA, coupant court a la négociation avec Ankor et désordonnant la flotte Atlante. En réponse de ce qu’ils prirent comme une fin de négociation, Ankor fit tirer ses plasmas, détruisant partiellement la flotte Atlante, et atteignant quelques vaisseaux Eden. Ces derniers jubilèrent de voir les vaisseaux atlantes tombés par leurs propres tirs, la flotte atlante, se dispersa, plusieurs vaisseaux partirent directement en hyperespace, les autres répliquais, hésitant entre la surface et la flotte Eden. Un message fut entendu sur la fréquence Atlante.


« Ici le sous-officier Haldir, les chasseurs légers, les traqueurs, les destroyers, les vaisseaux de bataille et les étoiles contre la flotte Eden, les chasseurs lourds, les bombardiers et les croiseurs descendez sur la planète, on détruit les défenses d’Ankor »

Plusieurs vaisseaux hésitèrent a obéirent aux ordres d’un sous officier, mais il fallait répondre aux tirs ennemis. Mais la vue de ce chasseur lourd fonçant seul sur la cité, motiva nombre de soldats. Vu d’en bas c’était une chute constante de morceaux de vaisseaux, combiné a des tirs nourris, le bouclier faiblissais a vu d’œil.

« Ici Haldir, vous devriez voir apparaître sur votre radar les défenses d'Ankor, se sont nos cibles principales, on évite les civiles tant que possible. »

« Ici le commandant Aaron, a bord de l'Albatros, chef de la flotte d'Avalon, ordre a tous les hommes d'Avalon, on se place sous les ordres d'Haldir. »

« Ici le lieutenant Osiris, a bord du San Jericho, chef de la flotte d'Olympie, on passe sous les ordres d'Haldir. »

Les vaisseaux visèrent les défenses de la cité, tous évitèrent au maximum les bâtiments civils. Lorsque la population compris ce que faisait les attaquants, la ville se mit a bougée. Ils commencèrent à se dirigés vers le palais de Katzieux, sur le chemin la garde du Tyran dû se contenté de se rendre, quelques uns, défendant leurs positions, tirèrent sur la population, ils furent désarmés, puis trainé dans la rue, offert a une population qui, depuis des années, se voyais privé de toutes libertés par ses troupes, la vengeance se faisait sans appel.
Un instant la population s'arrêta, les boucliers lâchèrent, les débris des vaisseaux abattus tombaient sur la ville, plusieurs bâtiments s'effondraient sous les plus gros débris. Puis, après quelques instants de surprise, la foule repris son mouvement en direction du palais. De tous cotés les défenses de la cités explosaient, touchés par les tirs des vaisseaux Atlantes.

« Eh Arkas, il reste des canons plasma ?»

« Non ils ont tous été détruits, à trois heures, dans une minute, on pourra atteindre une rangée d'une dizaine de Gauss»

« C'est partiiiiii !»

« Haldir, ici Oggy, on est derrière avec Sangui, tu prends sur quoi ? Les Ions ? »

« Non il reste quelques Gauss a faire sauté. »

« Go, go, go, mon vieux ! »

Haldir atteignit la série de canon de Gauss, tirant a coup répétés l'un d'entre eux explosa, entrainant la destruction d'un second. Les deux chasseurs qui suivaient Haldir de prêt détruisirent deux canon de Gauss à la suite de ceux détruit par Haldir. Quatre croiseurs arrivèrent derrière eux détruisant les six canon restants.
Dans la cité d'Ankor la population avait atteint le palais de Katzieux, devant cette foule en délire, les gardes déposèrent les armes, laissant tous ceux qui arrivaient entrer dans la palais. Ils détruisirent les portes, brulèrent des livres et des tableaux, ils firent sortir les membres du gouvernement en les ridiculisant. Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle du trône, ils virent Katzieux assit, les regardant de haut, comme a son habitude, richement vêtu, il se leva, les défia du regard, et sans l'ombre d'une hésitation tous se jetèrent sur lui, repensant a toutes ses années de privation et de souffrance, et particulièrement a ses derniers mois où tout avait été durcis. Ils sortirent le tyran, qui, au milieu de la foule vit ses beaux habits se faire déchiré, sa peau griffée, les coups volaient, le tyran s'effondra, on le releva, il fut porté jusqu'à la place centrale, où l'ensemble de la population commença a le lapidé, en quelques secondes, sous les milliers de pierres qui volèrent il s'effondra, recouvert de pierre, un véritable tombeau au milieu de la cité, tel qu'il aurais pu en rêvé.


Un homme contacta les Atlantes, et déclara la reddition d’Ankor, ce a quoi, le jeune Haldir répondis en propulsant son vaisseau vers l’espace porté secours au reste de la flotte.


« Eh Arkas, on a encore assez de coco et d’armement pour faire du dégât ? »



« T’inquiète chef, ils vont morflés »


D’autres vaisseaux suivirent le chasseur, rejoignant l’espace pour secourir le reste de la flotte qui, ils en avaient vu les débris, subissait, et faisait subir, de lourdes pertes. Haldir se plaça au plus proche d’un destroyer ennemi, neutralisant plusieurs tourelles de combat, et évitant les tirs ennemis. Il fut soudain entouré par une escouade chasseurs légers.



« Ici Dark, chef de l’escadron numéro 3, en provenance direct d’Ankor, paraît que c’est vous qui donnez les ordres »


« Je pilote mon vaisseau, et c’est déjà beaucoup »


« Le commandant de l’Albatros nous a demandé de vous protégez au péril de nos vies, si sa peux racheter nos erreurs »


« Faites ce qu’il vous plaira, mais surtout gagnons cette foutu bataille »


Le destroyer explosa, détruisant plusieurs des chasseurs de l’escadron numéro 3 avec lui, Haldir, échappant au souffle, était déjà en route sur un autre vaisseau.

« Désolé pour vos hommes Dark. »

« On le mérite Haldir. »

« Katzieux est un traitre, pas le peuple d'Ankor ! »

Haldir et Arkas avait choisi un bombardier qui, pendant qu’il était couvert par des chasseurs légers qu’il utilisait comme boucliers supplémentaires, avait, comme tous les vaisseaux d’Eden de sa catégorie, commencé a pilonné la cité d’Ankor. Haldir fut rejoint par une escadre de croiseurs Atlante, pour détruire les bombardiers.

Haldir prit à nouveau la parole

« A tous les Atlantes, la cité s’est rendu, le tyran est vaincu, protégé vos frères civiles qui sont au sol. »



Plusieurs réponses ne se firent pas attendre, comme quoi c’était des traîtres a l’impératrice, qu’ils ne méritaient nulle clémence, et toutes sortes d’insultes pour ses traîtres. Mais, puisque les conseils d’Haldir avaient déjà réuni une fois la flotte, on l’écouta, et les bombardiers de l’empire d’Eden devinrent la cible principale. Malgré cela, dans un grand fracas, on pu voir la ville s’effondrée sur elle-même. Une fois la ville détruite, au vu des pertes conséquentes, les deux flottes engagèrent la retraite. Dans un élan d’héroïsme mal contrôlé, soixante trois chasseurs lourd Atlante, mené par Haldir, et suivi par treize croiseurs, trois traqueurs et un destroyer, poursuivirent la flotte d’Eden, détruisant plusieurs réacteurs, bloquant sur place plusieurs vaisseaux. Parmi eux, le vaisseau amiral de la flotte Eden. Alors qu’ils s’apprêtaient à tous détruire, Haldir fit cesser le feu Atlante.


Haldir prit la direction d’Atlantis, mais, encombré des vaisseaux sans réacteurs d’Eden, et des prisonniers, il mit trois jours a arrivé a porté des détecteurs de la cité, moins d’une heure après, il était rejoins par une flotte Atlante, dirigé par l’impératrice elle-même.


A l’issue de la bataille Haldir fut anoblit prince de Babylone, promu conseiller d’Atlantis et général des armées Atlante, ainsi commence l’histoire d’Haldir San Matheus, ainsi s’arrêtent celle d’ankor la Grande.


La bataille d’Ankor ce fut de nombreux mort, de nombreuses victimes innocentes, ce fut aussi le début d’une guerre longue et sanglante, parti sur la trahison d’un homme, qui se soldera, vous l’avez appris en histoire, par le début d’une belle amitié entre Eden et Atlante.


Dernière édition par Jolan San Naire le Sam 24 Avr - 20:22, édité 2 fois
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Oggy De San Osiria

Oggy De San Osiria


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MessageSujet: Re: Eden vs Atlantes (journée 1) les RP   Eden vs Atlantes (journée 1) les RP I_icon_minitimeVen 23 Avr - 22:50

[HRP] Désolé si parfois je manque de respect aux Edens, ce n'est nullement ma volonté, tout n'est que pure fiction Wink A défaut de n'être un chef d'oeuvre digne des RPistes précédents, j'espère que cela plaira. Bonne lecture à tous (avec la musique surtout :-p )[HRP]


La Bataille d'Ankor



Musique N°1


"Aux grandes âmes, les grands challenges." [Anne Marquier]

Il n'existe dans l'univers aucun homme qui n'ait jamais voulu délivrer sa rage, sa rancune et sa haine.
Fruit d'une vengeance sans fin, l'homme ne cessera jamais de tuer, son odyssée est encore bien éloignée d'un quelconque eldorado...




Depuis la nuit des temps, les cités d'Eden s'imposent, soumettant civilisations sur civilisations, privant des peuples entiers de libertés pour la cause commune, exploitant les hommes à des fins purement excentriques...

L'Empire Atlante fut depuis toujours craint par les édoniens, les atlantes ne se battaient que sur leur terrain, aussi ils en connaissaient toutes les subtilités, refroidissant tout empire à l'attaque.
Ils voyageaient cependant à travers tout l'univers afin de commercer toutes sortes de denrées, des diamants récoltés dans les cavernes de Tissuanie aux vivres les plus communs.

L'Empereur Eden, Heloik Tisk avait parfaitement connaissance de ce trafic, aussi savait-il que la seule manière de déstabiliser les atlantes serait de les priver d'importations, ce qu'il n'hésita pas à faire...






15/09/2586 _ _ 23h56 _ _ Attaque d'un convoi atlante par deux croiseurs Edoniens
Cordonnées: [4:412:10] Planète Heaven


"- Convois atlante 459-B6, demande de communication avec les renseignements impériaux. Je répète, demande de communication avec les renseignements impériaux.
- Demande reçue, mise en attente...
- Ici Technocrate des forces atlantes Enco Diril Jack, j'écoute votre requête
- Notre situation est plus que délicate, notre atterrissage sur l'astroport de la capitale s'est déroulé sans problème, mais il nous est désormais impossible de décoller, deux croiseurs immatriculés EDO777 nous barrent la route, leurs cannons à ions sont braqués sur nos réacteurs... Demande d'identification de ces vaisseaux
- Négatif, ces vaisseaux appartiennent aux forces edoniennes, nous n'avons rien à craindre de ce peuple, vous pouvez décoller.
- Décollage programmé, Merci.

Arrivée en orbite...


- Contrôle! contrôle! Réacteur droit endommagé, les forces edoniennes sont en train de neutraliser nos transporteurs.
- Ici Enco Diril Jack, activez les boucliers!
- Alternateur hors d'usage, nous sommes condamnés!
- Retournez sur Heaven, d'urgence !
- ...
- Convois 459-B6, vous m'entendez ? ?
- ...
- Et merde, Ralph envoie un missionnaire au palais impérial, je crois qu'on est dans un sacré pétrin...



Aussitôt informé des faits, l'empereur décida de prendre la situation en main et d'éradiquer tout danger pour la cité d'Atlantis.





16/09/2586 _ _ 10h00 _ _ Communiqué de l'Empeur Oggy De San Osiria

" Peuple Atlante,
Dans la nuit qui précède près de deux cent transporteurs de type Celestis ont été neutralisés par les hommes d'Heloik Tisk, l'empereur Edonien.
Je ne laisserai pas se renouveler ce genre d'attaque !
Je tiens à ce que vous sachiez qu'une immense bataille se prépare, peut-être le début d'une longue guerre, peut importe, on ne se laissera pas assujettir par ces barbares !
Tous nos soldats sont sur les quai de décollage, nous préparons une embuscade afin d'anéantir leur flotte principale. Par confidentialité je ne dévoilerai pas les coordonnées de combat.
Je tiens à saluer le courage des atlantes nominés pour la mission, ce sont près de cinq cent milles hommes dévoués dont le courage et l'audace constituent la fierté de notre peuple. Admirons les pour la cause qu'ils mènent, que notre peuple l'emporte !
"


Pour la première fois dans l'histoire atlante, l'empereur entreprenait d'attaquer un peuple sur son terrain, sans aucune certitude, sans aucune garantie... La pression commença vite à monter auprès des troupes...






16/09/2586 _ _ 15h00 _ _ Préparation de la mission, Annonce du Général Artemis

" Les ordres sont clairs, je demande que me soit rendu dans les plus brefs délais:
- Un rapport d'espionnage de la planète Ankor actuel quartier général de la flotte Eden.
- Je veux cette fichue planète sous ma phalange, scannez moi toutes les planètes situées aux alentours, nous devons l'encercler.
- Envoyez dès à présent les Etoiles De La Mort programmées pour la destruction de leur lune.
- Armez les destructeurs, chasseurs lourds et équipez les traqueurs comme il se doit. Nous devons les prendre en masse."






16/09/2586 _ _ 18h00 _ _ Rapport d'espionnage d'Ankor

Matières premières sur ANKOR [1:126:7] (Empire d'Eden)
le 09-16 17:25:09

Métal: 1.189.586.311
Cristal: 769.581.551
Deutérium: 8.579.157.090

Flotte
Grands transporteurs 45.000
Chasseurs légers 350.000
Chasseurs lourds 5.896
Croiseurs 25.000
Vaisseaux de Bataille 15.000
Destructeurs 6.358
Traqueurs 89.000

Défense
Lanceurs de missiless 158.340
Artilleries lasers légères 230.589
Artilleries lasers lourdes 157.000
Lanceurs Plasma 59.000


Scan de la planète Ankor [1:126:7] (Empire d'Eden)

- - Aucun Mouvement Actuellement
- -







16/09/2586 _ _ 18h30 _ _ Préparation de la mission, Annonce du Général Artemis


"-Toutes les informations nécessaires ont été recueillies, faites le plein en deutérium, nous décollons cette nuit !"



Ainsi décolèrent les milliers vaisseaux armés sous tous les angles, faisant un vacarme assourdissant... Le bruit fut entendu dans toute la cité.





17/09/2586 _ _ 00h00 _ _ Décollage de la flotte Atlante

Coordonnées de départ: [4:407:6]
Coordonnées d'arrivée: [1:126:7]
Mission: Attaquer
Durée de vol: 3 jours 15h 36 minutes
Consommation: 358.259.268





[Extrait du journal du Général]

Dans tous les vaisseaux, les généraux motivaient les troupes, cherchant les mots les plus enrageants. Des simulations avaient lieux 24h/24h dans des cabines spécialisées.
Tout le monde avait conscience que la bataille était loin d'être remportée, qu'il faudrait faire preuve de stratégie et d'acharnement...
Comment tenir le coup à la vue d'une bataille perdue d'avance, comment rester fier face aux innombrables victimes prédites, mes hommes n'ont pas mérité de mourir pour une cause si futile.
Peut importe, le rôle d'un chef étant de garder la tête haute, les épaules droites et la voix roque, je me devrai d'assumer ce poste.
Ceci sera peut être la dernière page de ce journal... J'espère que le futur lecteur fera de mes échecs des acquis, des savoirs et de sa vie une prose, ce que je n'eus jamais su faire de toute ma carrière.







18/09/2586 _ _ 15h00 _ _ Réunion des généraux dans le destructeur D-E-[56]

- " Général, nos forces sont en pleine forme, tout est près pour le combat
- Mmh, ne parlons pas trop vite, je suis certain qu'ils savent que l'on arrive, c'était leur but, ils sont près...
- Général, nous avons reçu le rapport de destruction de lune, sur les 3.000 EDLM envoyés, une grande majorité sont détruites, le reste a du atterrir en urgence sur une planète voisine, si nous n'intervenons pas au plus vite les edoniens passeront dessus
- La lune est elle détruite ?
- Entièrement général
- Bien, alors nous sommes en bonne voie, dite à ces hommes que nous seront là dans moins de 24h.
- Mais général, notre voyage doit encore durer près de deux jours...
- Monsieur Enco, sachez que tout bon général n'attaque pas seul, toutes les forces Quasars sont avec nous, ils arrivent à plusieurs centaines de milliers d'hommes en renfort, ils se posteront à quelques systèmes solaires d'Ankor demain matin. Transmettez leurs les coordonnées des EDLM.
- Très bien général !


- Nous les attaquerons par dessus les océans, pour gagner en vitesse grâce au vent des flots, nous enverrons une partie des chasseurs lourds pour les attirer, le reste sera près à descendre au plus vite. Les forces Quasars n'interviendront que sur la fin de la bataille. Si besoin, nous avons toute une armada des Sirz Fires à deux années lumières de là.
- Mon général, je pense qu'il n'y a plus qu'à appliquer...





20/09/2586 _ _ 03h36 _ _ Arrivée en Orbite d'Ankor

- "A toutes les unités, ici le Général Artemis, nous sommes à l'aube d'une immense bataille. Elle peut être un échec total comme un exploit atlantes, tout dépendra de vos prestations et de votre qualité de pilotage.
Les adversaires sont assoiffés, ils n'hésiteront pas à foncer, je vous demande de rester très vigilant et d'économiser vos munitions.
Nous attaquerons par les océans afin de gagner en vitesse, les programmations sont faites.
Dès que nous aurons fait de la place, les EDLM reviendront chargées de graviton afin de nettoyer tous ces enfoirés. N'ayez aucun état d'âme, eux n'en auront pas ! Vous jouez ce matin votre vie!
Faisons la fierté atlante, vengeons les victimes des edoniens, anéantissons cette flotte !
Bon courage à tous,
Général Artemis, 1er régiment impérial.



Dans tous les vaisseaux, l'ambiance de guerre se mit en place, tous se motivaient ré-écoutant le discours du général en boucle, celui de l'empereur, il fallait gagner !





20/09/2586 _ _ 06h00 _ _ Début des Offensives

"Unités Alpha 1, à l'attaque !
Réduisez moi ces vauriens en cendres ! Ce soir nous rentrons sur Atlantis !"


"Unité Alpha 2, préparez vous à voir ces guêpes chatouillées, braquez les armes vers nos chasseurs lourds, les edoniens arriveront dans cette direction."




Et puis il y eu le combat...

La première vague de chasseurs lourds atlantes fut vite éradiquée, décollèrent ensuite les forces d'Eden, elles arrivèrent sur les océans dans un brouillard aveuglant, ce qui permit aux chasseurs atlantes de les prendre de vitesse, ils firent tomber les chasseurs légers edoniens sans perdre plus de 1.000 chasseurs .
Les défenses, elles, furent rasées par les EDLM remises en état par les techniciens quasars.

Le plus dur fut d'anéantir la flotte lourde. Les atlantes furent surpris par la qualité de pilotage des traqueurs, les vaisseaux firent tomber près de 200.000 chasseurs lourds atlantes, avant de se heurter aux destructeurs atlantes qui ne leurs laissèrent guère le choix, ceux ci étant chargés à l'inverse des traqueurs épuisés par les chasseurs lourds.
Les pertes de destructeurs furent donc relativement faibles, on les dénombra à quatre mille vaisseaux.

Le reste de la flotte fut ensuite nettoyé par les traqueurs atlantes dont on estima les pertes à 15.000 vaisseaux. Les destructeurs edoniens, eux, tentèrent d'intercepter les EDLM dont il ne soupçonnait pas un aussi grand nombre (celles détruites la veilles constituaient déjà une immense perte).


La bataille fut ainsi remportée par les forces atlantes, les derniers survivants edoniens fuyant vers les contrés impériales d'Eden

L'émotion atlante fut énorme, tant de dégâts causés, les survivants n'en revinrent pas.
Malgré cette euphorie, on comptait près de 350.000 soldats atlantes décédés, contre 600.000 coté Eden.
Le retour fut un grand soulagement comme un deuil, les soldats ne savaient trop quoi penser de cette bataille.

Ci tôt atterris, les vaisseaux furent placés sur les spatioports de rénovation, les blessés furent soignés et les familles des défunts allèrent se recueillir dans les grandes cathédrales atlantes



La victoire était donc largement remportée par le peuple atlante, mais l'empereur Oggy n'en fit pas un grand prestige, les pertes furent lourdes dans les deux camps et il ne pu festoyer en voyant les quantités de sang déversées sur les terres d'Ankor...
Qui plus est, le cœur de la civilisation Eden battait encore à cadence déchainée, cette bataille ne serait certainement pas la seule, il fallait se préparer au retour de bâton dans les plus brefs délais...



[Extrait du journal du Général]

Me voici de retour, après un bref périple, mais suffisamment intense pour que j'en garde les pires des souvenirs.
De toutes les batailles que j'ai mené, jamais je n'en ai vu d'aussi cruelles, jamais je n'ai vu autant de peur, de souffrance. Je me souviens encore
des explosions aveuglantes, des hurlements assourdissants. Parfois l'on se demande si la vie vaut le coup d'être vécue, tant d'évolution pour aboutir sur un immense amas de corps décapités sous la force de frappe, les hommes seront donc éternellement mauvais...
Comment puis je rester le chefs d'un clan de tueurs, ces édoniens étaient également des hommes, des hommes enchainés par un empereur indigne...
Artemis, je pense qu'il est temps que tu prennes ta retraite mon vieux, tu pourra être fier d'avoir servi ton peuple, désormais l'atmosphère est à la résilience...




Peu de temps après, le général annonça sa démission au sein des troupes atlantes, on apprit ensuite son exil vers les terres vierges de Pandora, pure divinité de l'univers.



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